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Lancées simultanément à Kindia, à Mamou et à Dabola, les tables de concertation de notre organisation dans ces trois préfectures s’inscrivent dans le cadre du projet Kimalakan (projet de Renforcement de capacités des organisations de la société civile dans les régions de Kindia, Mamou, Labé et Kankan). Il est financé par l’Union Européenne à travers un consortium d’organisations (Eclosio, Trias, Osez Innover et CADES) pour une durée de quatre ans (1er janvier 2020 au 31 décembre 2023). Jeunes Solidaires est bénéficiaire de KiMaLaKan suite à un appel à projet remporté au mois de décembre dernier.

En plus des tables de concertation, plusieurs autres activités sont également en cours de réalisation dans le cadre de ce projet. Il s’agit notamment des activités de renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des antennes préfectorales de Jeunes Solidaires de Kindia, de Mamou et de Dabola, des programmes de formation des membres de notre organisation dans ces localités.

Des cadres de concertation pourquoi faire ?

Le but de ces cadres de concertation est de ramener le débat sur la migration clandestine des jeunes Guinéens à la base pour permettre aux autorités locales, administratives, les OSC et les ménages concernés, de pouvoir s’exprimer sur les enjeux de cette migration irrégulière et de proposer des solutions de concert avec toutes les parties prenantes de ces cadres de concertation inclusifs (espaces de concertation territorialisés). A travers le mécanisme GTEC (Gestion Territorial des Emplois et Compétences), ces espaces de concertation permettront également aux participants de s’exprimer sur la possibilité locale en matière d’insertion et/ou d’employabilité de ces jeunes ainsi qu’à la prise en compte des avis des jeunes et des femmes dans la prise de décision des autorités locales et administratives dans chaque bassin d’emploi du projet KiMaLaKan. Les thématiques notamment la migration irrégulière, l’employabilité des jeunes et femmes, la promotion du rôle des femmes et des jeunes comme agent vecteur de développement et du changement constitueront les sujets à débattre pendant tout le long du processus de concertation et les extrants/idées d’actions issus de ces débats seront planifiées et mis en œuvre comme solution à intégrer dans le parcours d’insertion socioéconomique à dérouler dans le cadre du projet KiMaLaKan.

 

  • Approche de mise en œuvre

La méthodologie de fonctionnement des cadres/espaces de concertation est participative à travers des discussions et analyse thématiques à travers des techniques et outils Reflect de concertation GTEC (réflexion-action) portés par les facilitateurs endogènes formés à cet effet, dans le cadre d’une valorisation des contenus produits par les participants que sont : les jeunes, les autorités locales, les OSC, etc. A l’issue du déroulé de chaque cadre de concertation, les thématiques, contenus et idées d’actions retenues sont portées dans un document pour servir de matière au parcours d’insertion économique des jeunes bénéficiaires cibles.

 

Plusieurs catégories d’acteurs prennent part aux cadres de concertation dont entre autres :

  • Des jeunes (y compris d’éventuel migrants de retour) ;
  • Des Organisations de la société civile ;
  • Des autorités locales ;
  • Des ménages  et le secteur privé

Amadou Sow

Chargé de communication et facilitateur endogène de Jeunes Solidaires Mamou

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